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Finition
Finishing
Un tapis comporte 18 étapes de finition. Lorsque toutes ces étapes sont réalisées à la main, il peut falloir jusqu'à un mois pour que le tapis brille de mille feux.
1. Mesure
En raison des divergences du nouage à la main, le tapis a tendance à varier en longueur et en largeur. Le tapis est mesuré pour s’assurer que la variation reste dans les limites afin que la taille du tapis corresponde à la taille standard prevue.
Guide de taille2. Compter les nœuds
Pour s’assurer que chaque nœud de la carte a été tissé dans le tapis, chaque nœud est compté à la main. L’artisan passe en revue chaque ligne, sachant combine de nœuds il doit y avoir dans chaque ligne pour s’assurer qu’elle comporte toutes les parties du dessin prévu. S’il manqué un nœud, la ligne est comparée à une carte pour determiner quel nœud manqué, puis ce nœud est réparé chirurgicalement.
3. Vérification de la hauteur des pieux
La verification de la hauteur des poils est la première étape pour s’assurer que le fil n’est pas gaspillé et que la qualité de la moquette peut être garantie après toutes les étapes de finition. Si les poils de la moquette sont trop lourds, le superviseur de la qualité travaille avec le tisserand pour développer un ensemble de compétences qui lui permettront de réduire l’utilisation du fil.
4. Raffu - Réparation
En cas d'écarts dans le nombre de nœuds et si, sur certaines parties de la moquette, le poil est inférieur aux minima, un artisan extrêmement technique intervient. Les médecins des tapis, ces artisans utilisent une grande aiguille et du fil pour réparer chirurgicalement le tapis. Il s'agit d'un processus minutieusement long, et chaque contrôle de qualité vise à s'assurer qu'il n'y a pas d'erreurs nécessitant cette réparation. Une fois réparé, le tapis ne présente aucune marque, ce qui témoigne de la finesse des artisans impliqués.
5. Thukai - Battage de nœuds
Le processus de nouage à la main étant imprécis, la largeur variable du fil et les différences entre chaque nœud ont tendance à déformer le dessin qui devait apparaître sur le tapis. Cette déformation est due au fait que la ligne de nœuds n'est pas droite lorsqu'elle sort du métier à tisser. Les artisans du centre de finition mesurent les segments déformés, puis utilisent un gros clou en fer et un marteau pour frapper les nœuds le long de la chaîne et de la trame afin d'aligner le motif. Ce processus est assez long et bruyant, et requiert la précision d'un artisan pour s'assurer que le motif est parfaitement affiché.
6. Kachi Kainchi - Première cisaille
Il s'agit de la première phase de la tonte de la moquette. Son seul objet est de s'assurer que les poils de l'ensemble de la tapis sont à la même hauteur. le fil est coupé à la main pendant le processus de tissage, la taille du poil présente des différences mineures qui sont égalisées par une machine à cisailler avec un gyroscope, et il est manié par un artisan qui passe sur le tapis.
7. Sua Birai - Correction du design
Avec une hauteur de poil plus importante et en raison du processus de tissage, le fil se mélange avec le fil voisin, ce qui peut brouiller son dessin. Les artisans passent en revue ligne par ligne le tapis avec une grande brochette, démêlant le fil et donnant au dessin la définition voulue.
8. Back-burning
Le processus de rétrocombustion est assez simple. Un tapis est placé à une certaine distance d'une flamme, ou un chalumeau est passé dessus. La flamme brûle l'arrière de la tapis, ce qui élimine les brins détachés, mais surtout resserre tous les nœuds en place. Lorsqu'il est exposé à la chaleur, le fil se rétracte, ce qui augmente considérablement sa durabilité.
9. Nettoyage à rebours
Les particules brûlées qui s'accumulent au dos de la tapis sont éliminées par brossage, ce qui donne à l'arrière du tapis un aspect impeccable.
10. Trempe
Le trempage consiste à placer un tapis dans un bain de nettoyage. La moquette s'imbibe et s'assainit pour éliminer toutes les impuretés qui s'y sont logées. La moquette absorbe tout le liquide pour qu'elle rejette toutes les impuretés au moment du lavage.
11. Le Lavage
Une étape à laquelle il est facile de s'associer est le lavage. Cela peut sembler simple, mais il y a une raison pour laquelle les tapis ne sont pas lavés dans chaque maison. Chaque tapis n'est pas lavé, mais plutôt baigné et entretenu. C'est un art en soi. Les laveurs posent les tapis sur le sol et versent méthodiquement de l'eau et une solution nettoyante douce, en utilisant une palette unique en forme de rame pour faire sortir la saleté emprisonnée à l'intérieur. Chaque coup élimine ce qui n'est pas nécessaire et augmente en même temps la force des nœuds sous-jacents. Les mouvements sont effectués à l'unisson et en parfaite coordination, et la technique est si efficace qu'elle utilise une quantité d'eau minimale prescrite et se fait en 15 minutes !
12. Khinchal - Étirements
Une fois lavés, le fil et la chaîne et la trame de coton sous-jacentes rétrécissent. Cela permet de resserrer le tapis, mais aussi de modifier sa taille. Pour le ramener à la taille prescrite, le tapis est étiré sur un cadre en fer à la taille exacte requise. Les nœuds restent serrés mais sont désormais équilibrés et réguliers.
13. Découpe
Lorsque le tapis est retiré du métier, les artisans lient les bords du tapis avec la chaîne et la trame qu'ils utilisent. Pour permettre une plus grande liberté de conception et créer un liage plus durable, le liage original effectué sur le métier à tisser est coupé sur le tapis.
14. Reliure
Les bords de la tapis sont liés ensemble pour lui donner son aspect final et sa durabilité. Le style de liage effectué sur la largeur du tapis présente un large éventail de motifs pour styliser le tapis, mais utilise un style standard sur la longueur pour maintenir le tapis ensemble. Les motifs traditionnels utilisent un gland, tandis que les motifs modernes sont liés sur tous les côtés.
15. Pucci Kainchi - La tonte finale
Dans cette phase finale de la tonte, la hauteur de poil souhaitée est réglée sur la machine à cisailler avant que l'artisan ne passe sur le tapis. C'est sous cette hauteur de poil mesurée que la moquette est classée avant la vente.
16. Kalam Birai - Détaillage
Cette étape est considérée comme la deuxième phase de la correction du dessin, lorsque l'artisan prend une aiguille à tapis et affine le dessin. Le fil entrelacé est séparé nœud par nœud pour rendre l'image claire, ce qui en parfait l'aspect. Le nom Kalam Birai signifie "correction par le stylo", et décrit parfaitement sa complexité.
17. Chinte Nikalna - Coupure du coton visible
Cette étape est courante dans le domaine du textile, où un artisan passe en revue l'ensemble du tapis, en retirant et en coupant les brins de fil de coton supplémentaires. Si cette tâche peut être aisée sur un tissu, dans un tapis, l'artisan doit brosser les poils à la recherche des moindres imperfections pour finalement parfaire le tapis.
18. Sculpture et gaufrage
Khadi Gultarash est aussi connu sous le nom de sculpture. Il s'agit d'une méthode permettant de donner des coupes dans le design. Au cours de ce processus, les artisans tiennent les ciseaux bien droits et font une entaille dans le design.